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dimanche 24 octobre 2010

Premières terres rencontrées : Porto Santo… (25 juillet 2010 au 28 juillet 2010)

Nous avons touché terre vers 17h00 le 25 juillet dans le petit port de Porto Santo. L’île est très aride avec une côte sud très ensoleillée et la côte nord relativement nuageuse. A notre arrivée, le vent souffle fort dans le port ce qui ne nous arrête pas pour (enfin) toucher la terre ferme… Nous partageons un catway avec un portugais.

Zephyr, au pied des falaises

En arrivant, nous effectuons les formalités d’entrée. Mais, la marina est fermée et nous n’avons pas la clé de notre salut : la douche. Heureusement, nous la trouvons auprès d’un autre plaisancier qui a la gentillesse de nous la prêter… Après plusieurs jours à se laver à l’eau de mer, se rincer à l’eau douce est vraiment agréable. Nous nous rendons ensuite au village à la recherche d’un restaurant… Voici notre « cantine » :

Le lendemain, il nous faut nous occuper du bateau… Au programme des réjouissances, on trouve vaisselle à l’eau douce s’il vous plait, lessive (la marina la propose même si elle est un peu chère).


Caro ne s’arrête jamais…


L’ile est très agréable. Il fait, enfin, chaud… Fini les cirés humides. Nous visitons l’île de jour afin de mieux nous rendre compte. Le village se trouve à une vingtaine de minutes du port. A la marina, nous sommes bien au calme même si la marina sert de parking aux plagistes. D’ailleurs, contrairement à Madère, Porto Santo a une grande plage de près de 8 kilomètres où les touristes sont principalement portugais.

L’île vue de la jetée

La grande plage

De nombreuses petites bicoques en bois longent la plage. En nous rendant au village, nous avons surpris une scène de vie : la douche. Il semblerait que ces maisons, comme notre bateau, n’aient pas de douche…

Le village n’est pas très grand. On y trouve quelques statues en l’honneur de Christophe Colomb qui serait passé par là plusieurs fois. La place principale du village se trouve à côté de l’église. Des restaurants la jalonnent ainsi qu’un glacier où l’attente est toujours longue et que nous n’avons pu tester.

Alors que Caro s’est cassée le petit doigt de pied sur une pierre en rentrant un soir, Alexis et Antoine décident d’explorer l’île… Toutefois, nous n’avions pas prévu qu’il n’y aurait pas de chemin. Nous montons tout droit au travers de la colline au milieu d’une végétation sèche pour admirer le point de vue mais en gardant à l’œil les éventuels serpents et autres animaux qui pourraient nous barrer la route… La descente est plus difficile et se fait dans les glissements de terrain ce qui n’est pas plus rassurant et moins dangereux.

Porto Santo

Un déjeuner « attendu » et mérité

Hetty nous quitte à Porto Santo après une dernière soirée passée à notre cantine… Nous l’accompagnons avec un peu de tristesse et de nostalgie au ferry qui l’amène à Madère. Nous ne sommes plus que trois à bord de Zéphyr.

Dernière soirée avec Hetty

Avec ce premier départ, Alexis décide de nous sociabiliser un petit peu et invite à notre bord le propriétaire d’un petit bateau rouge et son équipière. Après cette agréable soirée, il nous faut partir. Nous regardons une dernière fois le quai maculé des inscriptions, des dessins de nombreux navigateurs. Dans la hâte, nous n’avons pu inscrire celui de Zéphyr…


Aperçu d’une partie du quai peint


Cinq danois dans le vent…

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