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mercredi 15 juin 2011

Du 11 avril 2011 au 3 mai 2011 : La gwada attend Zéphyr...

De la pluie, de la pluie et encore de la pluie... :

Les travaux de la capote se poursuivent. C’est un peu plus long que prévu. La pluie perturbe la prise de mesure, les allers-retours du voilier, Alick, qui est vraiment très sympa. Nous lui donnons également notre grand-voile, notre génois à réparer et lui demandons de nous confectionner des cagnards (pièce de tissu protégeant le côté du bateau).

Il pleut vraiment beaucoup et iIl n’est pas rare de retrouver le matin l’annexe pleine d’eau. Nous avons donc aussi mis le taud censé nous protéger du soleil pour que la pluie n’humidifie pas trop le bateau…


Sous le taud après une belle averse !


La nouvelle capote est bientôt finie…


L’annexe est encore remplie d’eau


La grosse pluie mouille le bateau même sous le taud

Bien sûr, les préparatifs de la transat ont bien débuté et il faut souvent utiliser l’annexe pour aller à droite et à gauche chercher du matériel. Malheureusement, une fois Antoine se retrouve en panne, il est secouru par un taxi boat qui le ramène sain et sauf au bateau.


C’est bien aussi l’annexe tractée…


Caro reprend la barre de Zephyr pour le départ

A Bequia, le plein d’eau ne se fait pas classiquement à quai. Dans un précédent post, nous vous avions montré le bateau citerne qui venait à couple des bateaux pour remplir les cuves, voici un autre bateau à couple duquel il faut s’amarrer pour avoir de l’eau ou du gasoil.


Les bateaux les plus gros mouillent dans le fond de la baie comme ici, un petit cargo et un bateau tout noir, même les voiles et l’annexe, que nous surnommions le bateau fantôme.


Pour respecter notre planning, nous ne faisons pas d’étape à Saint Vincent et arrivons de nuit à Sainte Lucie. Nous savons que nous n’aurons plus l’occasion de trouver une marina avant la Guadeloupe et prenons un peu de bon temps à celle Rodney Bay. Nous y rencontrons Franck avec son petit bateau rouge (9 m). Il vient d’arriver du Cap Vert et repart rapidement vers Panama puis le Pacifique. Nous passons de bons moments en sa compagnie.


On frime à Sainte Lucie avec nos cagnards et notre capote flambant neufs !

Martinique, magique sous la pluie…

Nous devions être le 16 dans la baie du Robert pour rejoindre Taotoo et Ganesha mais nous décidons une fois de plus de changer nos plans. Nous passons la nuit devant Pigeon Island à écouter depuis le bateau un concert de jazz donné au bar Jambe de Bois. Le lendemain, nous nous dirigeons vers le Marin pour régler nos problèmes de pilote avant de retrouver nos amis si le temps nous le permet. Les problèmes sont plus compliqués à résoudre que prévu et demande finalement plus de temps, temps que nous passons avec Vincent et Lauren, et Mathieu, Rebecca, Sebastian et Iréné.


Caro au carénage


Apéro avec Vincent et Lauren


Petite pêche des grands pécheurs Mathieu et Seb


On est pas bien sur Zephyr !

Tant les problèmes de pilote, que les visites sur Zéphyr sont bien souvent ponctuées de pluie. Alors que nous pensions partir pour la Guadeloupe vers le 20 avril, cela est impensable à cause de la pluie. Il y a une alerte orange sur la Martinique et les ravines charrient de la boue jusqu’à la mer. Au mouillage de Sainte Anne, l’eau habituellement très claire est complètement troublée par ces coulées de terre. Pour quitter le bateau, il faut rapidement partir entre deux averses. Nous en venons même à acheter des parapluies !

Nous reculons au fur et à mesure notre date de départ… Mais le temps presse, nous devons être le 4 mai en Guadeloupe où nous attendent Julien et Benoit, shanghaié (embarqué) pour la transat retour.

La folle remontée de Zéphyr vers la Gwada

Nous partons finalement le 30 avril pour Saint Pierre au Nord Est de la Martinique. En chemin, alors que nous sommes dans la baie de Fort de France, nous recevons un appel de Buguel Eussa rencontré au Cap Vert. Maxime et Laeticia souhaite que nous passions la nuit à la marina de la pointe du bout… Malheureusement, nous sommes pressés et devons à regret continuer notre route vers Saint Pierre.


Adieu, rocher du diamant…

Comme prévu, le mouillage est rouleur mais nous permet de faire une pause bien méritée mais pas de débarquer. Au petit matin, nous mettons les voiles pour la Dominique, Portsmouth au Nord. La pluie n’en a pas fini avec nous et nous accompagne pendant cette navigation et se renforce même alors que nous touchons au but. Le mouillage y est agréable mais nous n’avons pas vu le fameux Cobra.


Ciré obligatoire, un grain se prépare…

Le lendemain, nous nous dirigeons vers Les Saintes. Alors que nous avions eu des canaux (passages entre les iles) plutôt calmes depuis Bequia, le vent se lève et la mer s’agite fortement dans celui-ci. Nous passons entre les deux iles formant les Saintes et mouillons devant le bourg. Alors que nous pensions enfin débarquer, c’est encore raté, le mouillage est rouleur, les fonds profonds et de tenue moyenne.

Finalement, nous arrivons le 3 mai à Pointe-à-Pitre après une belle navigation effectuée tous à deux... Caro a tenu la barre de son Zephyro. Nous sommes à temps pour récupérer nos équipiers Julien et Benoit même si nous savons que cela sonne quelque part la fin de notre voyage. Mieux vaut ne pas y penser encore et profiter encore et encore du peu de temps qu’il nous reste.