Une petite pause bien méritée aux Açores
Le lendemain de notre arrivée, Julien et Ben doivent déjà repartir. Nous louons une voiture pour visiter l’île de Faial et les accompagnons à l’aéroport. Avec Hetty et Françoise, nous nous engageons sur les petites routes en direction des sites et des panoramas à ne pas manquer. Le soleil est de la partie pour cette visite de l’île bleue…


Toujours en forme après la pause déjeuner
Nous continuons notre visite et nous dirigeons vers le site volcanique de Los Capelinhos, à l’extrême Ouest de l’île, qui a connu une activité entre 1957 et 1958.

Rien ne pousse sur ce paysage lunaire
Plus nous nous approchons, plus l’impression est étrange. La verdure habituelle sur l’île laisse place à un paysage volcanique dénué de végétation.

Nature contrastée

Phare de l’extrémité Ouest de l’île

Du basalte, du basalte et le guide du marin
Le site est impressionnant. Nous avions pu l’observer depuis la mer où ses couleurs rouge/marron ressortent étonnamment, marquant une rupture dans l’île. Le paysage est parfaitement lunaire.


La péninsule créée par l’éruption

Hetty dans les ruines de l’ancien phare
Nous reprenons la route vers le Nord de l’île. Les chemins sont escarpés, nous nous rendons sur une petite plage de sable noire désertée par les touristes… Ici l’eau est froide autant qu’en Bretagne.

Faial est une ile volcanique et de nombreux panoramas jonchent la route comme ici. Ils sont souvent agrémentés de tables mais aussi de barbecue, d’eau.

Au Nord, nous faisons une pause vers Cedros pour admirer ce petit abri où un chemin a été aménagé dans la roche.


Petite barque de pêcheur, haut perchée

Une randonneuse en action
Nous sommes à l’Est de l’île, à proximité de la ville de Pedro Miguel. Nous voulons profiter du point de vue sur l’île de Pico. Nous nous engageons dans un petit sentier. Malheureusement, nous sommes obligés de rebrousser chemin après que des vaches commencent à gratter la terre avec leur patte et ne menacent de nous charger.

Gentilles les vaches, gentilles…
Suite à cet épisode et alors que l’heure tourne, nous nous dirigeons vers le centre de l’île où se trouve un cratère à 1000 mètres d’altitude, Caldeira. Nous franchissons des « forets noires ». Quand ce n’est pas le cas, la route est jalonnée d’hortensias mais qui ne sont malheureusement pas tous fleuris.

Nous arrivons à Caldeira et franchissons un couloir creusé dans la roche avant de pouvoir admirer le cratère.

Au milieu, se cache un petit cratère
En chemin vers Horta, nous nous arrêtons devant cette grande croix qui surplombe la ville. La religion est très présente ici. Nous assisterons à un procession le jour suivant pour l’Ascension.

Après une journée de repos au bateau où nous l’avons nettoyé, rincé les bannettes, nous nous rendons à Pico, l’île voisine tirant son nom de son célèbre volcan qui se trouve être le point culminant du Portugal (2351 mètres). Nous laissons Zephyr au port, le vent souffle quand même fort, et prenons le ferry.

En route pour Pico

Ilheus da Madalena et Deitado
Nous arrivons à Madalena et nous mettons à la recherche d’une voiture de location. Une fois trouvée, nous prenons la route vers l’Est de l’île. Aux Açores, Pico est surnommé l’île noire. Nous comprenons vite pourquoi lors de nos déplacements au cœur des vignes.

Maison au cœur du vignoble

Les murets servent à…

… faire pousser de la vigne

On profite du paysage
Le vignoble est classé à l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. C’est vraiment très beau.

L’activité volcanique a également connu sur Pico plusieurs période. L’une d’elle a formé dans la roche un couloir long de plusieurs kilomètres. Il s’agit d’un des plus longs au monde nommé Gruta das Torres.

Les spéléologues sont prêtes…
Après avoir reçu les consignes de sécurité et nos équipements, nous nous engageons vers le centre de la terre au moyen d’un long escalier.

Un pont de roche surplombe l’escalier
Dans ce gouffre, il fait rapidement complètement noir ; le froid et l’humidité se font également ressentir. Grâce à nos torches lumineuses, nous pouvons observer les stalactites formés par la lave lors de son refroidissement. D’autres formes se sont créées, une baleine (il y a en beaucoup ici), Mona Lisa. C’est vraiment un spectacle particulier.

Le casque peut servir dans les passages escarpés

La Joconde formée par des coulées successives de lave

Trou formé par le passage de la lave
Après avoir crapahuté dans le couloir formé par la lave, nous profitons des paysages volcaniques de mer au Nord de l’île à proximité de la route du vin. Cette culture est très importante sur Pico.

Attention de ne pas tomber

Village typique

Pont naturel formé au-dessus de l’eau
La route du vin se termine et toujours pas de cave en vue, c’est étonnant quand même, peut-être aurions-nous du prendre la route principale… Nous nous laissons tentés par des paysages montagneux entre pâture, brouillard et fleur. Nous voulions voir les lacs de cratère mais ils sont pris dans la brume. Les routes ressemblent de plus en plus à des chemins où les vaches entravent notre avancée. Finalement, nous retrouvons notre chemin et retournons sur Madalena par l’Ouest, le long de la mer.

Quelques hortensias sont quand même en fleurs…

Une végétation courte s’empare de tous les recoins de la roche

Hetty prend possession de quelques moulins
La fin de la semaine arrive à grands pas et il faut déjà se dire « au revoir ». Il faut aussi préparer à nouveau Zephyr pour la dernière partie de la traversée retour…
Préparation de Zephyr ou comment faire de belles listes interminables
Pour le retour, Antoine a deux équipiers : Nicolas et Thomas. Nico a un bateau en acier en Suisse sur le lac de Neuchâtel et a déjà traversé plusieurs fois l’Atlantique sur de plus gros bateaux. Thomas veut concrétiser le « rêve de sa vie », une transat… Il trouverait presque que le chemin entre les Açores et la France trop court.

Arrivée de Nico sur Zéphyr
Nous commençons les petits travaux sur Zephyr. D’abord du ménage, Nico se démène dans le coffre arrière, les rangements sous les bannettes. Il découvre les produits magiques rendant sa couleur blanche au polyester. On rigole bien en particulier avec l’équipage de Face ô Soleil composé de Pierre et de Christian dit Bout de Bois (on est charpentier de marine ou on ne l’est pas…). Le Bel Espoir, le bateau de l’association du Père Jaouen, est également là.
Si les nuits sont parfois courtes, cela ne nous empêche pas de rayer et compléter nos listes de choses à faire. La pluie joue avec nos nerfs. Un nouveau bout pour le 2e ris est passé, les réas de bôme bien installés, les anodes du moteur changées, les voiles pliées, la barre graissée, le rail de mat renforcé,…
Nous sommes presque prêts, Thomas arrive bientôt et nous espérons larguer les amarres rapidement. Nico se rend sur Pico pour visiter le musée de la baleine (qui était malheureusement fermé). Il accompagne Face Ô Soleil dans son départ pour Morlaix.

On hisse les voiles sur Face Ô Soleil
Thomas arrive enfin ! L’équipage est au grand complet sur Zephyro. Il nous reste quelques petites bricoles à finaliser même si l’avitaillement est effectué. Thomas, artiste de son état, se propose pour dessiner sur le quai.

L’artiste et son œuvre

Quelques minutes avant le départ, l’équipage est prêt

Zephyr a les amarres qui le démange…
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