Du 15 mars 2011 au 10 avril 2011 : Zéphyr se refait une beauté…

Du chantier, du chantier et encore du chantier….. :

Initialement, nous devions rester que quelques jours au mouillage de Prickly bay, au sud de Grenade, finalement nous y sommes restés un peu plus d’une semaine.

Vue de notre mouillage de Prickly Bay

Et oui, comme nous vous l’avions dit précédemment, nous avons commencé à effectuer quelques réparations sur notre Zéphyr. Mais, pourquoi s’arrêter en si bon chemin, me direz-vous ? La décision est prise, nous allons continuer les réparations au chantier.

Pour ce faire, il faut sortir le bateau de l’eau. Finalement la sortie de l’eau a été retardée de deux jours car Caro s’est bloquée le dos et a dû rester allonger quelques jours.

Nous décidons finalement pour cette sortie de l’eau d’échanger nos postes, Caro étant bloquée. C’est donc elle qui sera à la barre et fera la manœuvre et Antoine qui débordera (évitera que le bateau cogne) s’il y a un problème. Une grande première…. Miracle, tout se passe comme sur des roulettes ! Caro a réussi à la perfection une de ses premières manœuvres. Elle est assez fière d’elle….

L’engin qui extrait le bateau de l’eau est assez impressionnant.

Manœuvre d’arrivée…

Le conducteur de la machine

Antoine en pleine discussion avec un ouvrier du chantier

Zéphyr est à terre…

Pour nous, c’est la vie de chantier qui commence, sous la chaleur, la poussière et les moustiques…

Pas mal de travail nous attend, enfin surtout pour Antoine…

La liste est longue : réparer le safran, refaire l’antifouling (peinture extérieure du bateau), démonter la barre, faire quelque chose pour le mat de l’éolienne…..

Les 1ers jours Caro se repose (mal de dos) dans le bateau et au « big fish » le bar/resto du chantier pendant qu’Antoine prépare le bateau pour le repeindre à l’extérieur.

Le Safran :

La réparation du safran se fera en plusieurs étapes. Il faut d’abord le démonter pour effectuer un diagnostic car le safran est un peu gonflé à un endroit.

Une première réparation a été effectuée. La partie qui est en blanc. Mais, Antoine n’a pas été satisfait du travail. Donc, il a entrepris de plus gros travaux en ponçant et en mettant de la résine. Un réel travail d’artisan…

1ere réparation

Il faut tirer sur le safran pour qu’il tombe…

Voici notre safran

Epoxy destinée à renforcer le bord du safran

Passage d’une peinture pour l'étanchéifier

L’antifouling :

La peinture se fait en plusieurs étapes. Antoine a passé une première couche de « primaire » pour préparer la peinture. Ensuite, il faut s’atteler à passer 3 couches sur l’ensemble du bateau. Détails qui ont leur importance : D’une part, la peinture sèche très vite, car ici il fait très chaud, donc il faut être rapide. D’autre part, les combinaisons de protection sont un calvaire. A l’intérieur, on étouffe et transpire…

La belle tenue…

Le défilé continue…

Passage de la première couche d’antifouling

Après 3 bonnes couches, c’est plus propre

La quille

Notre hélice a aussi eu une petite beauté…

La barre :

Antoine démonte la barre pour l’inspecter

Emplacement de la barre à roue

Mécanisme entrainant la barre…

Avec la nouvelle graisse

Un nouveau pied en inox pour l’éolienne

Point de détail qui a son importance, pour faire des économies, nous dormons dans notre bateau au sein du chantier. Caro est « ravie »… D’autant plus que ce n’est pas 5 jours prévus initialement qui nous attendent mais 10.

Nous commençons à avoir nos petites habitudes et à faire des connaissances. C’est tout d’abord Isham, Clarisse et leur petit garçon de 7 mois Marwan que nous rencontrons. Leur annexe étant cassée, ils font du « dinghy stop » (annexe stop). C’est à cette occasion que nous avons fait leur connaissance. Eux aussi, mettent leur bateau au chantier pour refaire l’antifouling. Mais eux, ont loué une superbe maison durant la durée des travaux. On vous passe les détails, la vue sur la baie, piscine à débordement, terrasse… On les remercie encore des supers soirées passées à leurs côtés.

On tire également notre chapeau à Isham qui a poncé ses 8 couches d’antifouling. Un vrai travail de chien. On l’a surnommé « le ponceur fou »….

Nous avons également fait la connaissance de Louis, québécois, qui nous a guidé pour refaire notre safran. En effet, Louis a fabriqué entièrement son bateau de A à Z et ce tout en résine. Donc, il sait de quoi il parle…Donc nous nous sommes également mis à faire de la résine pour réparer notre safran. Tout un programme…

Enfin, un grand merci aux « rastas » sur le bateau de pêche qui nous ont donné un coup de main le soir… Et pour nous avoir fait gouter du dauphin…

On est le 28 mars et le bateau est enfin remis à l’eau. Un nouveau problème se pose : Antoine en remettant la barre, casse une pièce très importante en vissant trop fort… Il faut donc la faire réparer. Nous devons donc rester encore deux jours de plus au mouillage. La pièce est enfin réparée et nous nous dirigeons vers la marina de Saint Geoges.

C’est reparti : direction Saint Georges

Au revoir Prickly Bay…

La marina de Port Louis

Et oui, Caro a exigé deux jours de marina, c'est-à-dire de bronzage autour de la piscine et de douches chaudes après « l’épreuve » du chantier. Ce sera également l’occasion de faire les courses…

La fameuse piscine…

Caro en profite…

… finalement Antoine aussi !

Salut les copains….

Nous sommes très en retard sur notre programme. Nous devions rejoindre aux Tobagos cays nos amis de Ganesha et Taotoo, il y a déjà plusieurs jours. Nous avons peur de les manquer…

Aussi, nous reprenons la mer pour effectuer une « grande » navigation, Grenade – Union, soit près de 45 miles. Résultats des courses, pas assez protégés, nous avons pris des coups de soleil comme jamais. Et oui, ici, avec le soleil, on ne plaisante pas…

Même à l’abri sous la capote, ça cogne…

Le lagon de Clifton à Union

Pécheur à la sortie du lagon

Voici quelques photos d’Union, petite île des Grenadines haute en couleurs…

Vendeuse de paréos et de tee shirts

Après une bonne nuit de sommeil, nous repartons vers les Tobagos Cays pour enfin retrouver nos copains. Nous sommes donc en nav’ lorsque Caro repère 2 bateaux sortant des Tobagos Cays et qui apparemment semble naviguer ensemble. Antoine prend les jumelles. Ce sont bien eux. On se dirige vers eux et demi tour. Finalement, on passera la journée ensemble sur l’île de Mayreau.

Taotoo

Ganesha

Nous ne sommes pas vus physiquement depuis le 8 décembre, le début de la transat malgré nos vacations iridium. On est heureux de se revoir de l’autre côté de l’atlantique. Le soir, on est invité sur Taotoo. Et s’est autour d’un gratin de cristophines que l’on passera une bonne soirée.

Plage de Mayreau

Tranquille au mouillage

Le lendemain chacun reprend sa route, nous en direction du nord, se sera finalement Béquia et eux en direction du sud, Carriacou pour faire un peu de chantier… Chacun son tour… Mais, nous avons pris rendez-vous pour le 16 avril en Baie du Robert, en Martinique.

Béquia et les travaux de voilerie

Depuis 5 jours, nous sommes de retour sur Béquia pour effectuer des travaux de voilerie.

Admiraulty Bay

Balade autour de la baie

Les belles couleurs de Bequia

Nous avons décidé de faire une nouvelle capote, un 3^ème ris dans la grand voile et de poser des cagnards (bande tissu) sur les côtés. Nous retournons donc chez Alick, voilier réputé sur l’île, avec qui nous avions déjà pris contact lors de notre premier passage. Mais, cela prend du temps, car tout est fait sur mesure…

La capote avant…

La préparation de la nouvelle capote…

Zéphyr attend…

Nous prenons nos habitudes et c’est l’occasion de rester en contact avec les amis et la famille. Nous nous rendons donc tous les jours au même bar ayant un accès wifi gratuit…

Antoine sur internet

La barbe a bien poussé…

Bye Bye…