Béquia :
Après le départ de nos amis Maele et Guillaume, nous restons une semaine sur l’île de Bequia, au mouillage, en attendant le père d’Antoine et Catherine. Ces derniers doivent nous rejoindre pour 10 jours sur le bateau.
Aperçu de la baie de Port Elizabeth
Eglise sur les hauteurs de Bequia
Nous sommes confrontés à quelques mésaventures concernant la bouée à laquelle nous sommes amarrés. Depuis quelques jours, le vent souffle assez fort et nous sentons que le bateau tire sur la bouée. Antoine, se méfiant, fera la veille, une nuit blanche, trouvant que le bateau se déplace trop. Le lendemain après-midi, alors que nous étions dans le carré du bateau, en un instant, le bout reliant la bouée au fond de l’eau se rompt et nous commençons à dériver… Plus de peur que de mal, grâce à la réactivité «légendaire» d’Antoine, nous allumons le moteur et nous nous accrochons à une autre bouée.
Le lendemain, une de nos amarres lache, la boucle de la bouée étant rouillée, celle-ci a fait un effet ciseau sur notre bout. Décidément, nous n’avons pas chance... Prudents, nous restons sur le bateau les quelques jours restants avant l’arrivés de nos invités et évitons les sorties à terre…
Vue de notre «nouveau» mouillage
Les ferries des bequia
Nous effectuons l’avitaillement et le plein d’eau en vue de notre départ imminent avec nos futurs invités. Comme nous ne sommes pas au port, nous n’avons pas l’eau courante. Un service spécial au mouillage existe. Nous appelons donc, à la VHF (la radio) l’entreprise délivrant de l’eau et rapidement un employé vient en catamaran se mettre à couple (à côté) du notre. Nous prenons la pompe et remplissons notre réservoir d’eau. Mais attention, ici, les unités de mesure ne sont pas les mêmes qu’en France. Un gallon correspond à 3,8 litres… C’est nouveau pour nous…
Bateau délivrant de l’eau, de la glace, du gazoile et le linge propre…
Nos invités arrivent et nous partons rapidement ensemble pour les Tobagos cays, le paradis des navigateurs…
En chemin vers notre mouillage…
Les Tobagos Cays ou le paradis des navigateurs…
Nous reprenons la mer pour 4 heures de navigation, en direction des Tobagos Cays. Attention, Cays veut dire en anglais récif. Donc, Antoine est à la carte avec son père pendant que Caro est à la barre. Pour accéder au groupe d’îles, il faut passer entre des récifs. Tout l’enjeu est de les éviter… Donc, tout le monde est assez concentré…
Notre timonier en action
Depuis toujours, ces îles font le «symbole des Caraïbes» : mer identique à une piscine, barrière de corail, poissons et crustacés à volonté… Et bien, c’est vrai…
On a envie de s’y baigner
Nous avons mouillé entre deux petites îles : petit bateau et Baradal. Comme on nous l’avait dit, nous avons pu voir les fameuses tortues d’eau de mer nager entre les bateaux et les hommes… L’endroit est encore très préservé de la main de l’homme…
Zéphyr dans la piscine
Goélette au mouillage
Nous décidons d’aller à terre, sur la petite île de Baradal, pour y voir des iguanes… Ce fut toute une expédition… Le vent et la mer sont assez fort, et notre annexe plutôt petite… Pour faire court, nous avons tous été rincés comme jamais !
A la recherche des iguanes
Caro pose détendue à côté de l’iguane
Voici la bête
Iguane sur une branche
Côte au vent de Baradal
Langue de sable
On devine, au fond, la barrière de corail
Nicolas, jeune pécheur des Cays qui nous a vendu son poisson
Carriacou
Après 2 jours aux Tobagos Cays, nous poursuivons notre route en direction de Cariacou. Pour nous y rendre, nous devons effectuer un stop sur l’île voisine d’Union afin d’y faire les formalités administratives de sortie du territoire. En effet, les îles des grenadines sont divisées en 2 parties. La première de Saint Vincent à Union et la seconde de Carriacou à Grenade. Les premières dépendent de St Vincent et les secondes de Grenade.
Rencontre avec le Royal Clipper
Alors que Caro nous dirige vers Union, on aperçoit Mayreau et Canouan
Mouillage de Clifton, au milieu du lagon
Nous repartons vers Carriacou après déjeuner. Dans un premier temps, nous nous arrêtons au mouillage devant la capitale de l’île (Hillsborough). Nous y effectuons les formalités d’entrée (douane et immigration).
Zéphyr a trouvé un nouveau barreur
Caro s’en réjouit
Ancienne maison en bois typique…
… mais Hillsborough a changé
Le mouillage étant particulièrement rouleur, nous décidons finalement de changer d’endroit et d’aller au mouillage de Tyrel Bay, mieux abrité de la houle.
C’est reparti…
… avec Catherine à la barre
Sandy Island est sur notre chemin mais nous ne pouvons, à regret, nous y arrêter
Arrivée sur Tyrel Bay
Un pécheur veut nous vendre son poisson
Le lendemain, nous effectuons le tour de l’île et visitons les plus beaux lieux en taxi. Celle-ci offre des points de vue sur la barrière de corail qui sont assez impressionnants. Nous découvrons également, le savoir-faire des locaux en ce qui concerne la construction de goélettes (bateau en bois).
Un beau mouillage vue de la plage
Côte sud de l’île
En fond, on devine Grenade
De nombreuses chèvres bordent la route
Point de vue sur le sud de l’île depuis l’Hospital
Les canons anglais sont au repos maintenant
Petite Martinique et Petit St Vincent entourés de barrières de corail
Le cyclone Ivan (2004) a laissé quelques traces encore visibles
Chantier de construction navale à ciel ouvert
Une jeune fille admire le coucher de soleil depuis le mat de son bateau
Grenade ou «spicy iland» (l’île aux épices)
Nous arrivons sur Saint Georges, la capitale de grenade et décidons d’aller à la marina. Nous découvrons une marina «flambante neuve», avec une multitude de services : une maxi piscine, des douches chaudes et neuves, un bar-restaurant et une petite plage privative. Cela nous change du mouillage…
Arrivée sur St George
Plage privée de la marina…
Nous décidons également de visiter l’île en taxi. Au programme : visite de la capitale et de son marché, les waterfalls, le lac, les plantations de cacao, la plage de Grand Anse…. Nous découvrons également les ravages qu’a occasionné le cyclone Ivan en 2004. Encore un grand nombre de bâtiments sont en ruine, les toitures arrachées… C’est vraiment impressionnant…
Le parlement de Grenade est toujours en ruine
Eglise sans toit…
Richesse et pauvreté se côtoient souvent ici
Vendeur d’épices le long de la route
La végétation est dense et parsemée d’arbres fruitiers
En chemin vers la cascade
Le lac de cratère nommé «Grand Etang»
Le port de Grenville sur la côte Est de l’île
Belle plage de Grand Anse
A l’intérieur de la marina, par chance, nous pouvons également voir le bateau à voile le plus grand du monde… Le propriétaire est un anglais. Le bateau mesure près de 100 mètre. Imaginez-vous, notre Zéphyr, lui mesure 10 mètres…
La marina est équipée pour accueillir Eos
Nos invités nous quittent pour retrouver la France… Quant à nous, nous poursuivons notre route vers le sud de l’île où se trouvent des fjords… Nous sommes donc installés à Prickly Bay depuis quelques jours. C’est également, un lieu connu comme être une zone de détaxe pour l’achat de matériel de bateau. Nous y rejoignons des gens que nous avons rencontrés à Sainte Lucie. Encore merci, à Thierry et Sylvie d’Altair, pour leur aide. Et oui, grâce à eux, nous avons pu faire de l’électronique et poser un régulateur de charge sur notre moteur… Tout un programme. Nous avons également découvert un problème avec notre barre à roue. Une visse était en train de partir… Nous avons évité le pire à temps.
A bientôt !
