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dimanche 27 février 2011

Du 30 janvier au 20 février 2011 : Route vers le sud

Du 30 janvier au 8 février : pause à Sainte Lucie

Suite au départ des parents de Caro et de leurs amis, nous décidons de rester sur l’île de Sainte Lucie. Pour avoir un peu de confort, nous passons une semaine à la marina. On y trouve de grandes douches chaudes et propres, une piscine, des restaurants. Tout pour satisfaire Caro...

Villa donnant sur la marina

Nous en profitons quand même pour effectuer un grand nettoyage du bateau. Cela n’a pas vraiment été fait depuis le départ de la transat. Au programme : laver les fonds du bateau, rincer l’ensemble des couchettes afin de les dessaler, « polisher » l’extérieur du bateau (entretien des plastiques extérieurs s’abimant avec le soleil et le sel).

Le samedi 5 février, nous remontons sur la Martinique, à Sainte-Anne. Mathieu, le cousin d’Antoine et son amie Rebecca, doivent nous y rejoindre pour passer tout le week-end sur le bateau. Au programme des réjouissances : de très gros grains et 2 langoustes péchées par Mathieu, un délice…

Passage du grain sur l’entrée du Marin

Le grain est sur nous…

On est mieux à l’intérieur…

Après ces mémorables grains et cette pêche miraculeuse (on n’a pas trop été gâté depuis le départ), nous en profitons pour venir mouiller à côté de Taua, le bateau de Paul et Régine que nous avions rencontré à Graciosa aux Canaries. Nous passons deux très bonnes soirées en leur compagnie et échangeons sur la transat en cherchant à obtenir les précieux conseils de Paul qui a construit lui-même son bateau (www. taua.com).

Taua au mouillage de Ste Anne

Du 8 février au 18 février : Guillaume et Maëlle à bord du Zéphyr

Guillaume et Maële viennent nous rendre visite pour une dizaine de jours. Nous nous donnons rendez-vous à Sainte-Anne. Guillaume est un copain de voile d’Antoine (du fameux équipage de J80 du DYC) et ancien moniteur de voile aux Glénans, c’est un pro de la navigation. Au programme des vacances : navigation et visites des différentes îles que nous n’avons pas encore découvertes.

Les eaux turquoises de Ste Anne comme accueil…

Le 1er jour, nous effectuons avec eux le «traditionnel» tour de la Martinique en voiture ; quelques nouveautés sont au programme. Maële a une adresse pour l’achat de tissu madras, spécialité des Antilles. Nous y faisons un tour…

Ne reste plus qu’à coudre…

Nous visitons également les jardins de Balata et ses ponts suspendus dans les arbres tant et tant attendus par Guillaume en faisant un tour par le Montmartre martiniquais.

L’église de Balata perchée sur les hauteurs de Fort-de-France

Oh la belle plante !


Palmeraie

Arbres de mangrove

Guillaume est enfin sur le pont suspendu…



Petite pause méritée près du bassin


Mangeoire à colibri

Nous effectuons en voiture la « route de la trace », route assez sinueuse se trouvant au cœur de la végétation martiniquaise pour déjeuner à Morne-Rouge puis redescendre la côte caraïbe en passant par Saint Pierre.

Ruines de St Pierre après l’éruption de la Montagne Pelée

Guillaume aussi a survécu au cachot…

Le 2ème jour, nous nous rendons à la grande anse des Salines pour y prendre un petit bain et ensuite nous effectuons ensemble l’avitaillement pour les 10 jours à venir en bateau.

La plage des Salines…

Guillaume et Maëlle veulent découvrir les îles des Grenadines qui se trouvent au sud des caraïbes. Alors, il ne faut pas perdre de temps, direction Sainte Lucie et la marina de Rodney Bay pour faire le plein d’eau et d’électricité. La traversée est assez mouvementée, surtout sur l’arrivée avec des rafales de 30 nœuds (50 km/h) et une houle de plus de 3 mètres. En bonus, une déferlante est venue s’échouer dans le bateau, on est tous trempés. C’est le «baptême du feu» pour Maëlle qui n’a pratiquement jamais navigué. Elle s’en sort très bien.


Pour le moment, tout va bien…

«Après l’effort, le réconfort», Guillaume le trouvera dans le fameux cocktail «message in a bottle». Nous profitons de notre escale à Sainte Lucie pour visiter le petit village de Gros Islet, Pigeon Island et son point de vue magnifique.

Visite dans les rues de Gros Islet

Au loin, apparait Pigeon Island

On y est mais ce n’est plus vraiment une île


It’s windy today


Canon braqué sur… la Martinique

Vue sur le mouillage

Fin de journée, chacun de son côté…

Nous continuons notre route vers le sud de l’ile et mouillons devant le village de la Soufrière. Nous visitons le volcan encore en activité, le jardin botanique où se trouve une waterfall (chute d’eau naturelle) et des bains à base de souffre ayant des vertus rajeunissantes…

Avec Guillaume à la barre, le bateau derrière a peut-être une chance


Pendant ce temps, ça philosophe…


Arrivée sur Soufrière avec les pitons en fond

Zéphyr est un peu seul

Un des bains du volcan d’où s’échappe le souffre

Début de la visite du jardin botanique


La végétation y est très dense

Calebasse

Cristophines

Banane plantain

Et se finit par les bains à l’eau chaude sulfureuse


Notre mouillage est cependant quelque peu rouleur, les verres commencent à tomber, nous sommes un peu brasser dans tous les sens. Cela devient très désagréable… Aussi, nous filons juste à côté, au mouillage des Pitons. Pour nous, ce sera l’un de nos plus beaux lieux depuis notre départ. C’est réellement extraordinaire de pouvoir être mouillé juste au milieu de 2 montagnes...


Approche des pitons

Petit piton

De l’autre côté, gros piton

Zéphyr est au milieu…


avec Caro

C’est le 14 février (la Saint Valentin), Guillaume et Antoine nous préparent pour l’occasion un petit déjeuner «de reines». Au menu, pancakes faits maison, ananas prédécoupés, jus de fruits, café, thé...


Ça mérite une photo…

Tout cela nous donne des forces pour effectuer une nouvelle navigation. Aujourd’hui, nous allons à Saint Vincent. Nous faisons plusieurs rencontres sur notre route. Et oui, depuis bien longtemps nous n’avions pas vu les dauphins. Et puis en arrivant sur Saint Vincent, des baleines...


Dauphins jouant dans l’étrave

Chacun son style, chacun son ciré…

A Saint Vincent, nous allons au mouillage de Cumberland, lieu conseillé par des français que nous avons rencontré à Sainte Lucie quelques jours auparavant. L’île a mauvaise réputation concernant le vol sur les bateaux et le trafic de drogue. Effectivement certains lieux ne sont pas du tout conseillés aux navigateurs. Cependant, Cumberland semble-t-il a bonne réputation. Nous découvrons une île et un mouillage verts et sauvages. Nous nous amarrons aux cocotiers, c’est plutôt exotique… Mais nous découvrons également une île très pauvre. C’est le choc des cultures entre les habitants et les navigateurs, assez déstabilisant. Le 1er jour, nous sommes sans cesse sollicités de façon plus ou moins agressive par les «boat man» (les pêcheurs locaux) pour nous vendre des légumes, du pain, pour faire un tour en taxi dans l’ile, pour nous rendre dans un restaurant… Les choses se calment dès le lendemain et nous comprenons alors que tout cela est leur manière à eux de faire du commerce et de gagner leurs vies.


Zéphyr est amarré par l’arrière au cocotier

Etrave face à la sortie de la baie

Boat men

Aussi, nous ne sommes que peu rassurés pour notre bateau au vu de toutes ces convoitises. Nous décidons de rester à bord pendant que Guillaume et Maëlle font le tour de l’île en taxi. Le soir, à leur retour, nous allons sur la plage, dans un bar appelé le «black baron» tenu par un couple de français. L’ambiance et la décoration sont autour du thème du film «pirates des caraïbes». En effet, plusieurs scènes du film ont été tournées dans le coin. Il reste encore certains décors sur le mouillage voisin du notre, «walilabou».

Attention, pirate !


Walilabou

Le lendemain nous décidons de partir pour la 1ère île des Grenadines, Bequia. Il est 11h du matin et on s’apprête à lever l’ancre quand un bateau des douanes de Saint Vincent nous stoppe. Nous sommes en infraction puisque nous n’avons pas effectué les formalités d’entrée sur le territoire. Les policiers montent sur la bateau, nous ne sommes pas très à l’aise. Que va-t-il nous arriver ???

Finalement, c’est Antoine, le capitaine qui gère la situation avec eux. Plus de peur que de mal. Le bateau n’a pas été fouillé mais nous avons une amende…


Allez, c’est pas si grave…

Nous reprenons la mer et arrivons après 3 heures de nav à Bequia (à prononcer beck way), plus précisément à port Elizabeth, la capitale. Nous avons encore eu beaucoup de vent dans le canal entre Saint Vincent et Bequia. Le bateau a marché à 7 nœuds de moyenne, pour Zéphyr c’est énorme… Et Maëlle nous a bien barré !

Près de notre arrivée, un photographe professionnel, spécialisé dans les photos de bateaux, nous photographie. Voici quelques aperçus de Zéphyr en navigation dans les caraïbes.





On nous propose une bouée au mouillage que nous acceptons. Aussi, durant cette 1ère journée sur l’île, nous visitons la ville principale qui a beaucoup d’attraits : un marché aux légumes tenus par les «rastas», une multitude de restaurants et de cafés donnant sur le front de mer. Cela nous change des mouillages plus sauvages…

Vue sur Admiralty Bay

Zéphyr au mouillage

Le lendemain, Guillaume et Maëlle prennent le bateau pour la journée, afin de se rendre aux Tobago Cays. Comme nous y allons prochainement avec Zéphyr, nous restons nous reposer dans l’île.

Ça donne un peu envie…

C’est le dernier jour des vacances à bord de Zéphyr pour nos invités. Il reste cependant une matinée pour effectuer quelques activités. Nous nous rendons ensemble, au nord de l’île en taxi pour visiter le «sanctuary turtles». C’est une réserve où les tortues sont soignées et remises à l’eau. Le lieu est tenu par 2 personnes. Ces dernières, depuis 1995, œuvrent pour la réintroduction des tortues d’eau de mer dans les eaux des caraïbes. Celles-ci étaient en voie d’extinction.

Taxi brousse !


Tortue prête à être réintroduite en mer

Paysages de Bequia

C’est l’heure du dernier bain sur cette belle plage pour Maëlle et Guillaume…


Nos hôtes nous quittent et reprennent le bateau jusqu’à Saint Vincent puis l’avion pour respectivement la Martinique et la métropole.


Bon voyage…

Dans 8 jours, arrivent de nouveaux invités avec qui nous feront les Grenadines et puis Grenade.

Bye-bye