Trois garçons plein d’avenir…
Au complet depuis la veille au soir, le temps de faire connaissance, nous décidons de larguer les amarres le lendemain avec une bonne fenêtre météo. Nous quittons donc Horta le 12 juin avec un temps un peu nuageux.
Au revoir Horta
Dernière vue sur le port
Nous quittons le port en fin d’après-midi, le soleil montre le bout de son nez. Enfin, nous y sommes ; le moment tant attendu est arrivé.
Nico s’affaire déjà sur le bateau
Antoine, à la barre, pour la sortie du port
Le vent est moyennement de la partie au début, puis se lève rapidement dès le canal entre Faial et Pico passé. A ce moment, la mer devient aussi plus présente. Antoine laisse la barre à Thomas pour s’assurer de son niveau.
Toto laisse Pico derrière nous
Nous ne sommes pas seuls. Beaucoup de bateaux partent aujourd’hui et c’est accompagné que Zephyr reprend la mer. A la nuit tombante, nous ne les devinons bientôt plus.
Zephyr se fait déjà distancer
Thomas connaît les premières joies de la pleine mer et passe la barre à Nico qui a hâte d’en découdre, lui qui n’a jamais transaté qu’au près, il se régale d’être au portant.
Nico alias Péchou toujours et encore derrière la barre
Toto avant…
… Après…
Thomas est, malgré lui, sujet au mal de mer rapidement et fortement… Il lutte tant bien que mal mais finit par se retrancher dans la cabine du bateau quelques heures après avoir quitté Horta. Allez Thomas, ça va passer.
L’île de Sao Jorge est en vue
Un nombre incroyable de dauphins, bien plus d’une centaine, nous saluent au passage au vent de Sao Jorge. Ils chassent et ne s’intéressent que moyennement à Zephyr. Ils sont accompagnés par de nombreux oiseaux qui profitent également du festin. Habitués, nous sommes évidemment les seuls à rester bredouilles.
Des dauphins chassent…
… alors que d’autres jouent
La première journée s’achève déjà. Toto étant toujours allongé, Antoine et Nico se relaient à deux durant la nuit en assurant des quarts de trois heures chacun.
Demain est un autre jour…
Nico serait capable de tenir la barre toute la nuit…
Le lendemain, Thomas ne décolle malheureusement toujours pas de sa couchette. Il sort mais retourne se coucher très rapidement. La nuit est plus agitée avec des pointes assez fortes (35/40 nœuds) et la mer se forme. Au petit matin, la fatigue se fait ressentir et Thomas soulage un peu l’équipage en barrant un peu et reste dehors. Il prend même des coups de soleil. Il soigne son mal de mer avec des patchs à la scopolamine et ça fonctionne pour le bonheur de tous. Enfin, Thomas est revenu dans la partie et ne joue plus le passager clandestin.
Thomas retrouve même le courage de prendre des photos
Avec l’amélioration de Toto, c’est tout l’équipage qui va mieux. Un rythme s’installe. Thomas assure le premier quart (21h-0h) puis Nico le relaie (0h-3h) avant qu’Antoine ne finisse la nuit (3h-6h). Nous croisons quelques bateaux, quasiment tous les jours au début puis un peu moins ensuite.
Un des cargos observés
Quand le temps le permet, le vent souffle un peu quand même, nous trainons nos lignes (deux généralement). Une bonite suicidaire finit par se faire prendre et emmêle les lignes. Bien sûr, c’est notre péchou qui remonte le tout à la seule force de ses bras. Ses enfants vont être fiers de lui.
La photo de la bête
La « scopo » permet à Thomas de ne pas sombrer. Il peut entretenir son corps d’athlète en barrant, parfaire son bronzage. L’ambiance à bord est bonne alors que personne ne se connaissait avant de partir, c’est une nouvelle expérience des plus sympathiques.
Toto…
… quel talent !
Il ne faudrait pas oublier notre suisse du bord (hein !) qui nous ramenait des petites expressions de chez lui. Il avait apporté son sac de couchage et pas son duvet. Il voulait toujours savoir si « ça joue ».
Péchou en pleine réflexion
Bien sûr, Antoine veillait au grain. Il avait le rôle de la maman à bord et préparait à manger et les apéros (de l’eau pour Thomas) à son équipage. Il jouait aussi son rôle de captain, s’occupait de la météo, de la route et envoyait les messages à Caro qui les relayait.
Captain Barbu
Souvent les nuits sont plus ventées que nos jours, il y a parfois de la mer surtout en arrivant en passant sur le plateau continental où les fonds remontent. Nico en a d’ailleurs profité et a battu le record de vitesse de Zephyr avec une pointe à 13,3 nœuds, c’est Alexis qui tenait le titre depuis bien longtemps qui doit être déçu.
Petite vague à l’occasion d’un coucher de soleil
Le dernier jour, la mer est forte et Zephyr va vite. Antoine se prend quelques bonnes vagues au petit matin dont une belle qui couche le bateau et réveille l’équipage. Thomas prend la relève et gère la crise. Finalement le vent baisse et nous ne passerons pas la nuit à Belle Île, dommage…
Zephyr trace sa route
Bien sûr, nous avons eu de petits soucis. Un fusible (30A) qui a sauté, la pompe à eau douce qui nous a lâché dans les premiers jours et qui n’a pas voulu de nos réparations de fortune notamment celles prodiguées par notre expert Sika. Ce ne sont plus que des lointains souvenirs lorsque l’arrivée approche. Nous passons Belle Île de nuit et entrons au petit jour dans la Baie de Quiberon, presqu’une année après en être partis.
Le soleil se lève sur la presqu’île de Rhuys
Nous touchons terre tôt le matin du 23 juin au Crouesty. Nous y sommes. Zephyr a bien bouclé sa boucle Atlantique. Nous pouvons profité de la Bretagne même si la sensation de retour est parfois étrange. Cette arrivée n’est pas synonyme de découverte mais sonne la fin du voyage…
Rien ne bouge sur la table à carte
Intérieur après 10 jours de mer
Thomas et Nico ne s’attardent pas. Après les premiers rangements et un déjeuner copieux (avec de la viande), ils prennent leur billet de retour. Il faut se dépêcher, chacun à envie de partager cette traversée avec ses proches. Les deux polissons prennent la poudre d’escampette et c’est même en courant qu’ils arrivent « on time » poir monter dans le bus les conduisant à Auray.
Antoine reste au bateau, le nettoie et fait quelques réparations. Zephyr doit briller pour ce week-end. Caro revient à bord…
Retour sur Baden…
Caro a prévu de rentrer de Paris le week-end pour remonter à bord du Zephyro et l’amener à bon port. Le samedi, elle a organisé une petite fête… Merci à tous notamment à Michel et Béatrice, Jacques et Babeth, Noëlle et Daniel, Lucie et Clément, Yann et Dorothée, Christiane, Françoise qui a amené le petit Merlin.
Caro, heureuse de retrouver son Zephyro
Chris, perplexe
Babeth à son aise comme sa sœur
Lucie a déjà le mal de mer
Merlin est bien entouré
Un marin en herbe
En milieu d’après-midi, Caro et Antoine se retrouvent à nouveau seuls sur Zephyr. C’est agréable de se remémorer tous les bons moments de l’année et aussi les coups durs. Caro se réadapte parfaitement au bateau et reprend ses bonnes habitudes.
Une sieste bien méritée
Le lendemain, dimanche, il faut déjà penser à rejoindre Baden où nous attend notre bouée. Caro retrouve son poste de timonier et nous atteignons rapidement le Golfe du Morbihan et la rivière d’Auray, de biens beaux endroits tout de même.
Le grand Veizit
Caro, à la recherche de sensations fortes
Belles couleurs des Caraïbes de Bretagne
Zephyr est amarré à sa bouée de Baden et attend tranquillement d’autres aventures.